La santé n’est pas que médecine

Un chapitre n’est que le fragment d’un livre,
Quelle que soit l’information qu’il délivre ;
Une partie n’est que la portion d’un tout,
Même si elle en est un important atout ;
Un élément n’est qu’un détail d’un ensemble,
Même doté d’un mandat indispensable.

 

Ainsi en est-il du noble art médical,
Qui a pour cadre d’expression l’hôpital,
Étendard du vaste secteur de la santé,
Où s’assemblent et s’imbriquent des entités,
Tant en amont qu’en aval de la maladie,
Tant dans sa prévention que dans sa thérapie.

 

D’elle dépendent les autres pans d’activités,
Des autres secteurs dépend sa vitalité,
Obligeant à son approche holistique,
Sur le double plan médical et politique.

 

Étroits sont ses liens avec le contexte,
Qui l’abreuvent et la modulent constamment,
Qu’elle envahit et berce réciproquement,
Tant sur le plan socio-économique,
Que sur le plan culturel et historique,
A ne passer outre sous aucun prétexte.

 

Au moins aussi contributifs sur la santé,
Que l’hôpital, les soins et le médicament,
Furent l’eau, l’hygiène et l’assainissement,
Qui de la vie, à travers le temps et l’espace,
Ont amélioré durée et qualité,
Galvanisant la pérennité de l’espèce,
Et éclairant le concept une seule santé.

 

Doit être bannie la tendance nombrilique,
Que cultivent les prouesses technologiques,
Consistant à minorer l’apport exogène,
Assimilable à des bouffées d’oxygène,
Au développement de la santé,
Et à magnifier la seule médecine,
Selon une approche compartimentée
Freinant la prise du mal à la racine.

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