De la nécessité de s’assumer (poème)

Bénis sommes-nous, homos de l’espèce sapiens,

Avec le maître cerveau sur son homme perché,

Dont la masse née de la verticalisation,

Assure notre faculté de prédiction,

Sert de socle à celle d’anticipation,

Rend tentaculaires nos champs d’exploration,

Caresse l’orgueil auquel nous sommes attachés,

Mais dont la force peut muer l’esclave en prince.

 

Astreints sommes-nous d’exploiter cette merveille,

En évitant de la mettre en jachère,

Pour explorer du monde les infinis mystères,

Avec les yeux de Racine et ceux de Corneille.

 

Figure en lettres d’or le respect de soi,

Intimement lié au compter sur soi,

Au rang des critères de tout développement,

Faisant de l’enfant un adulte assumant.

 

Pourront ainsi éclore les talents enfouis,

Dont l’Éternel a doté chacun de nous,

Pour l’épargner de vivre à genoux,

Et lui assurer un parcours épanoui.

 

De son caractère absolument unique,

Doit être conscient chaque être humain,

Pour se rendre utile à soi et à autrui.

De l’extrême diversité biologique,

Découlent de retentissants miracles sans bruit,

A travers lesquels aujourd’hui éclaire demain.

 

Exploitant à fond ses propres aptitudes,

Le goût de l’effort tutoyant la religion,

L’ouverture d’esprit brisant les habitudes,

Les bonnes pratiques acquises par contagion,

Le sens de responsabilité aiguisé,

Le fait de ne compter que sur soi maîtrisé,

On accroît ainsi son espace de liberté,

Capable qu’on se rend de lever le front,

Pour constamment et partout laver l’affront,

Tout en se gardant des dérives de la fierté.

 

C’est donc pétri d’exigences envers soi,

Avec la ténacité et l’effort comme rois,

Que tout adulte doit se comporter,

Et se porter sans attendre d’être porté.

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