La solidité des liens biologiques ne résiste pas aux grands écarts socio-économiques.

L’admiration et la haine peuvent relever de l’envers et du revers d’une même pièce de monnaie, tout comme elles peuvent s’assimiler aux deux cotylédons d’une même noix de cola.

Se hisser au sommet de la hiérarchie sociale érode la sincérité dont on est l’objet dans les rapports avec autrui.

La lucidité recommande de dissocier le fait d’être admiré de celui d’être aimé.

Comprendre l’homme impose la prise en compte des deux éléments qui non seulement hantent constamment son esprit, mais aussi guident ses actes : la peur de la mort et l’égoïsme.

L’ignorance couplée à la sincérité est source de graves préjudices.

S’adonner aux petites histoires reflète l’infirmité à entrer dans l’Histoire.

Gouverner, c’est rendre possible le nécessaire par la raison, et rendre possible l’impossible par l’imagination et le ténacité.

Egrener constamment le chapelet des défauts d’autrui n’a jamais permis de grandir.

La lucidité recommande qu’un ministre en fonction se considère constamment comme un futur ancien ministre.

Je souhaite ardemment avoir les pieds sur terre et la tête sur les épaules, et être prémuni de l’infirmité digitale inhérente à la fonction ministérielle.

S’apposer à la nature est l’essence et l’âme de la médecine, et s’y opposer la source de ses préjudices.

Si la médecine permet une bonne perception de cet être étrange qu’est l’homme, la politique en permet une bonne connaissance.

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