Le diagnostic médical

Donnée essentielle du verdict médical,
Fait d’une reconnaissance de la maladie,
Le diagnostic en est aussi crucial,
Car en permettant la logique thérapie.

 

Il est nourri de l’esprit de discernement
Et de l’assemblage exhaustif des données,
Mené patiemment et méthodiquement,
À travers d’humains rapports avec le soigné.

 

Le recours aux organes de sens s’impose,
L’écoute active à l’empathie s’appose,
Le respect s’arrime à la bienveillance,
Lors de l’échange empreint de bienséance.

 

Sont du soigné d’abord recueillies les plaintes,
Par chronologie et selon l’anatomie,
Mais aussi par priorité des atteintes,
Le perçu et le ressenti en harmonie,
Le passé narré pour éclairer le présent,
A travers toutes les formes d’antécédents.

 

Sont après passés en revue les organes,
Vus, écoutés, palpés, sentis et décryptés,
Pour mettre à nu leur aspect anormal,
Rattaché à de pathologiques entités.

 

Le raisonnement sur fond probabiliste,
Est éclairé du sceau de la biologie,
Ainsi que de la magie de l’imagerie,
Aides et non substituts de la clinique,
A prescrire avec un esprit critique,
Pour en éviter le règne absolutiste.

 

Les limites de l’intuition la plus subtile,
Couplée à l’imagination la plus fertile,
Et l’aspect souvent trompeur de l’expérience,
Que nourrit la plus avérée des compétences,
Ont généré des critères diagnostiques,
Issus d’études souvent multicentriques,
Avec pour objet la comparabilité,
Qu’assure du vocabulaire l’uniformité.

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