Le concept « Une seule santé »

Formalisé en ce troisième millénaire,
Quoique remontant à de nombreux millénaires,
Parce que consacrant les interactions,
Conséquence de la sédentarisation,
Entre l’homme, l’animal et le milieu,
L’abord holistique, qu’incarne le concept,
En confirma le caractère judicieux,
Car prenant toujours en compte le contexte.

Postérieures au long Paléolithique,
Les épidémies de l’ère néolithique,
Les premières de l’histoire de l’humanité,
Naquirent de la sédentarisation,
Dont émana l’humaine concentration,
Sève nourricière de l’urbanité,
L’agriculture en voie d’apparition,
Et les animaux de domestication.

La précarité de l’hygiène aidant,
Se trouva constitué pour les maladies,
Le terrain rêvé de leur marche sans répit,
Les animaux jouant un rôle déterminant.

Le bœuf, le chien, la chèvre et le mouton
Se joignirent par solidarité au porc,
Pour constituer la Pentade de Pandore,
Au service de la typhoïde, du charbon,
De la lèpre, de la grippe, de la rage,
De la phtisie mais aussi de la variole,
Dont les épidémies firent des ravages,
Dont aucune ne détenait le monopole.

Du concept firent cas le corpus d’Hippocrate,
Le canon de la médecine d’Avicenne,
Les pertinentes consignes pasteuriennes,
Et le médecin de l’âme que fut Socrate.

Le portèrent Nagasaki et Hiroshima,
De même que Tchernobyl et le Biafra
Et des études d’épidémiologie,
Démontrant la base multifactorielle
Et la nécessité de l’abord pluriel,
Des diverses et variées pathologies.

L’hérédité, le milieu et la culture,
Issue de l’oralité ou de l’écriture,
Se lient ainsi à la vision du monde,
Que la géographie et l’histoire fécondent,
A des degrés éminemment variables,
Pour générer et impacter la maladie,
Tant microbienne que non transmissible,
Tant à son acmé qu’à sa phase refroidie.

Ainsi se trouvent assis les fondamentaux,
Que sacrent les liens avec les animaux,
Que magnifie du vivant la diversité,
Servant en amont et en aval d’éclaireur,
De la souffrance et des problèmes de santé,
A l’endroit des médecins et des décideurs.