La vaccination
Avec l’hygiène dans ses trois dimensions,
La vaccination est de la prévention,
Le partenaire d’un tandem indissoluble,
En amont de conditions dommageables,
Rappelant la préférence de bien aller,
À mieux aller sitôt le mal installé.
L’immunisation par exposition,
Que revêtit la variolisation,
Naquit au Moyen-Âge à divers endroits,
Bien avant que soient connus les microbes,
Générateurs d’infections avec effroi,
D’inégale répartition sur le globe.
La peste d’Athènes fut pour Thucydide,
L’occasion d’observations splendides,
Témoins fidèles de l’immunité acquise,
Protégeant les survivants à l’infection,
Et servant de but à la vaccination,
Qui, des siècles plus tard, se concrétise.
Furent ainsi corroborés divers constats,
Issus d’intenses et innombrables combats,
Entre autres ceux en Perse et en Chine,
Par les travaux de Jenner puis de Pasteur,
Avec l’entrain joint au hasard pour racine,
Et la raison pour commun dénominateur.
Ces deux héros ouvrirent le bal préventif,
Qui, embrassant le vingtième siècle,
Étendit du pouvoir médical le cercle,
Vint à bout d’une trentaine de maladies,
Désormais dépouillées de leur génie nocif,
Et allongea nettement l’espérance de vie.
Au rôle traditionnel à elle dévolu,
Naguère relevant du domaine préventif,
Où sa contribution fut plus qu’absolue,
La vaccination joint un pan curatif,
Augmentant du cancéreux la durée de vie,
Avec pour sève le génie d’Adotévi.
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