Eloge des échecs et des erreurs

Tout acquis est issu d’un apprentissage,
À tous les âges un obligé passage,
Que le maître soit virtuel ou physique,
Qu’il soit contemporain ou historique,
Que l’apprenant soit exceptionnel ou non,
Que le cadre soit idéal ou sans renom.

Connu depuis des temps immémoriaux
Et issu de différents processus mentaux,
Quoique paradoxalement sous-estimé,
L’esprit par le résultat final sublimé,
L’apprentissage sert de dessein à l’école,
Qui pourtant n’en détient pas le monopole.

La vraie école, comportant des leçons de vie,
Est source d’un apprentissage permanent,
A travers le très instructif enseignement,
Qu’assure des erreurs et des échecs le suivi
Et servant de fondement à l’expérience,
Que nourrissent la pratique et la science.

Fidèles alliés des échecs et des erreurs,
Dont on tire plus de leçons que des succès,
Sont l’ajustement et la répétition,
Indissociables de l’adaptation,
Que dicte de l’impermanence la rigueur,
Et qu’impose l’humilité dans sa splendeur,
L’ensemble amenant à agir sans excès.

Ces leçons ont ainsi imbibé des parcours,
Plus souvent sinusoïdaux que linéaires,
Même de ceux perçus comme des météores,
Qui éclairent l’humanité de leur lumière,
Devenu accessible étant leur trésor,
Et leur modèle inspirant servant de recours.

Ainsi en a-t-il été des Saints Prophètes,
Tout comme des philosophes comme Épictète,
Des spiritualistes comme le Bouddha,
Des meneurs d’hommes à l’instar de Mandela,
Des empereurs comme Soundiata Kéita,
Et de toutes les étapes de la croissance,
Acquises avec dévouement et patience.