Avoir conscience de son unicité

À l’uniformisme technologique,

Né de la révolution scientifique,

S’oppose la diversité biologique,

Née de l’absolue unicité des êtres,

Connue de nos préhistoriques ancêtres,

Et consacrée plus tard par la génétique.

 

De ce trait caractéristique du vivant,

Résulte de chacun la spécificité,

Faite des aptitudes dont il est doté,

À l’origine d’un statut gratifiant,

À la condition d’être à temps dénichées,

Pour de l’utilité afférente accoucher.

 

Être de la race humaine est une grâce,

La conscience d’être unique, un besoin,

S’estimer doté d’une mission, un devoir,

L’éclosion de son potentiel, un abreuvoir,

L’usage utile de son talent, un dessein,

Avec comme source d’inspiration, l’audace.

 

De la mission dont on s’estime investi,

Résultent l’être soi et le compter sur soi,

L’estime de soi et le fait de croire en soi,

Le respect de soi et l’exigence envers soi,

Fondements du sens de responsabilité,

Boucliers de l’honneur et de la dignité,

Indissociables car interconnectés,

Menant à l’exploitation des talents enfouis.

 

Se trouve ainsi réduite la dépendance,

Anéantie la quête de validation,

Brisées les chaînes d’approbation,

Hissée la capacité de lever le front,

Permettant sans relâche de laver l’affront,

Pour servir de combustible à son essence.

 

L’abreuvoir que constituent les aptitudes,

Justifie le labeur et la ténacité,

Permettant de se hisser en altitude,

D’accroître son taux de sociale utilité,

De tirer parti des vertus de ses échecs,

En digne héritier du stoïque Sénèque.

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