« On ne naît pas homme, on le devient » (Érasme)
L’Homme, prodigieux produit de la nature,
Voué à être au sommet des créatures,
Acquiert son statut à travers la culture,
A laquelle l’éducation sert de fondement
Et de loyal vecteur de son comportement,
Qu’impacte et dresse son environnement,
Autant par osmose que par mimétisme,
D’où résulte un parfait automatisme.
Quoiqu’infiltrant et colonisant la pensée,
Quoique générant de solides réflexes,
Et bien que revendiquée à cor et à cri,
L’humanité relève surtout de l’acquis,
Fixé par conditionnement dans le cortex,
Ainsi de l’animalité débarrassé.
Apposée à la diversité du vivant,
Soumise à l’inévitable changement,
Est la variabilité de la culture,
Qui moule l’initial fruit de la nature,
En recourant à son adaptabilité,
Une de ses indispensables facultés.
De cette métamorphose naît l’humanité,
Inconditionnelle alliée de l’humanisme,
En phase avec l’appel à la conscience,
Lancé et magnifié en pleine Renaissance,
En réponse au prétendu obscurantisme,
D’une ère de progrès et de mysticité.
Est ainsi central le rôle de l’éducation,
Dont est universel l’aspect prioritaire,
Dont l’usage du cerveau est la vocation,
Dont le but allie le savoir au caractère,
Par un couplage des vertus de la pensée,
Que sont à la fois la raison et l’intuition,
Dont par synergie est extrait un condensé,
Œuvre de tous les acteurs de l’institution.

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