Naître, croître, vieillir et mourir

Le souci de reculer l’échéance fatale,
Que rend inévitable la finitude,
Affectée d’une absolue certitude,
A de tout temps colonisé l’esprit humain,
Que sa survenue soit étalée ou brutale,
Douteuse étant la maîtrise du destin.

 

La mort est le terreau d’émotions primaires,
Qu’incarnent la peur, la tristesse et la colère,
Qu’exacerbe son imprévisibilité,
Qui met à genou la rationalité,
Qui loin de l’opposer, l’appose à la vie,
Que celle-ci rime ou non avec la survie.

 

Le début de la vie est intra-utérin,
Consécutif à l’union des gamètes,
Que sont le spermatozoïde et l’ovule,
Outils de la reproduction parfaite,
Étendards du masculin et du féminin,
Et de l’hérédité l’obligé véhicule.

 

Le perpétuel renouvellement cellulaire,
Assure la croissance et le développement,
Aussi bien avant qu’après l’accouchement,
La mort et la vie se succédant sans cesse,
L’une de l’autre tout à fait complémentaire,
Servant de sève aux étapes de la vie,
Moulant autant la jeunesse que la vieillesse,
Mais dont la réalité souffre d’amnésie.

 

Aussi inévitable que la vieillesse,
Est la mort traduisant la finitude,
Car l’immortalité et l’éternelle jeunesse,
Éclosent du rêve et de l’illusion,
Ceux-ci relevant d’une aberration,
Dont l’esprit s’accommode par lassitude.

 

Occupant l’épicentre des émotions,
En laissant libre champ à l’irrationnel,
La peur de la mort élude l’essentiel,
Que véhiculent les vertus salvatrices,
Qu’incarne l’absolue loi de l’impermanence,
Véritable humus de l’acceptation.

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