Le temps
A la fois continu et irréversible,
Le temps est aussi unidirectionnel,
Irrémédiablement incompressible,
D’une quantification impersonnelle,
Notamment dans son aspect cosmologique,
Dont se moque son abord psychologique.
A la différence de la langue française,
Où un seul mot sert à ce concept de loge,
Un distinguo, fait dans la langue anglaise,
Démarque le temps qu’il fait, sève du climat,
Du temps qui s’écoule, figurant sur l’horloge,
Le décor éclairant alors l’homonymat.
Régentant de tout, du début jusqu’à la fin,
Pesant de tout son poids, sur le commun destin,
Son empreinte dans l’esprit est sélective,
Concourant à sa vision subjective,
Brève dans l’ataraxie et l’impermanence,
Infinie dans la détresse et la souffrance.
En témoigne l’impression du cancéreux,
Issue de l’horrible châtiment douloureux,
Le laps de temps semblant une éternité,
Contrairement au sujet en bonne santé,
Pour qui le temps subit une accélération,
Objet qu’il est d’un biais de perception.
Factice est du temps la fragmentation,
Faite du futur, du présent et du passé,
Négligeant des trois segments l’intrication,
Le présent relevant du passé dès classé,
Et le passé et le futur, serfs du présent,
A travers un immédiat raisonnement.
Véhicule de l’histoire de l’humanité,
Dont il a déterminé les périodes,
Au nombre de quatre à ce jour,
Le temps formate l’individuel parcours,
Également composé de quatre stades,
Étalés de l’enfance à la sénilité.
Arbitraire est le fractionnement calendaire,
Dont le mérite est de fournir un repère,
D’une commodité quasi-universelle,
Dans l’approche des révolutions astrales,
Dont la durée, absolument immuable,
Connut une segmentation instable.
Le flux du temps alimente un distinguo,
Entre des faits confondables mais inégaux,
Entre l’urgence et la précipitation,
Pour servir à la prise de décisions,
Analogue à celle de la tasse de café,
Dont le refroidissement tonifie l’effet.
À l’importance dont est auréolé le temps,
Se lie la quête d’une longue durée de vie,
Et celle en lien avec la qualité de vie,
Sans en oublier l’usage judicieux,
Qui allie la foi en soi, à celle en Dieu ;
Le résultat final, à la ténacité ;
L’apprentissage, à la pénibilité ;
L’attachement à l’effort, au détachement ;
L’exploitation des facultés cérébrales,
À l’étendue de l’utilité sociale ;
Le focus sur le champ dont on a le contrôle,
Au souci de n’être que l’acteur de son rôle ;
La nécessité de l’anticipation,
Aux retombées de la planification ;
Et la prise en compte de l’impermanence,
À la gratitude et à la patience ;
Le tout concourant à la paix intérieure,
Indéniable constituant du bonheur.
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