Unité de masse à l’ère gréco-romaine,
Le talent acquit son sens par métonymie,
En basculant dans le sens figuré,
Dans l’Évangile avec la parabole dédiée,
Pour rester à la fois flou et controversé,
Ne répondant à aucune synonymie,
Bien que célébré dans divers domaines.

 

Les adeptes de son origine innée,
Cédant aux sirènes de la génétique,
S’opposèrent aux tenants de celle acquise,
Magnifiant le goût de l’effort acharné
Et les influences de l’environnement,
Mais tous rapprochés par son abord pluriel,
Sève de son essence multifactorielle,
Que balise la procédure requise,
Au grand dam de l’esprit méritocratique,
Dont fut écorné le long règne dominant.

 

Dépourvu de définition univoque,
A l’origine d’un profil enviable,
Objet d’une intègre répartition,
Le talent est difficilement cernable,
Inséparable qu’il reste d’autres concepts,
Tous devant répondre aux divins préceptes,
Et dont il constitue une combinaison :
L’aptitude et la prédisposition,
De même que le don et la capacité,
Mis en exergue par une comparaison,
Et accrus par l’effort dans la ténacité.

 

Le talent est d’abord à identifier
Chacun devant explorer son unicité,
Exact reflet de la biodiversité,
Avant d’être le point de mire des actions,
A travers des objectifs réalisables,
Tant quantifiables que qualifiables,
Éloignant le sujet de la dispersion.

 

Accru et utilisé à bon escient,
Le talent fait de son détenteur un modèle,
Désormais classé dans l’élite sociale,
Rôle et posture dont il doit être conscient,
En en empreignant l’usage de règles morales,
Parce qu’aux Saintes Écritures restant fidèle.

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