« La santé n’est pas tout, mais, sans la santé, tout n’est rien » Arthur Schopenhauer
La santé, antonyme de la maladie,
Mais satellite de complet bien-être,
Fait oublier sa finitude à l’être,
Caresse l’esprit du rêve d’immortalité,
Sert de socle à toutes les activités,
Qu’elle affecte du rythme de sa mélodie.
Elle colonise autant le cœur que l’esprit,
Tant du profane que de l’homme averti,
A travers ses incarnations contraires,
Que sont le handicap et la morbidité,
Formant un tandem intervenant de concert,
Pour asseoir leur nocive invalidité.
Elle conditionne ainsi tous les possibles,
Qu’ils relèvent du mental ou du manuel,
Que le besoin paraisse ou non naturel,
Que le sujet soit ou non impénétrable,
Qu’il se trouve au bas de l’échelle sociale,
Ou qu’il soit nanti d’un statut phénoménal.
Ceci justifie son intouchable place,
Arrimée à celle du dispensateur de soins,
Qui fut pendant des millénaires déifié,
Avant de se contenter d’être magnifié,
Et de nos jours autant loué que critiqué,
Car assouvissant un essentiel besoin,
Le mettant hors de portée de la disgrâce.
La bonne santé relève d’une grâce,
Ondoyants que sont les facteurs y concourant,
Persistant qu’est son impact sur l’imaginaire,
Notamment dans l’évaluation du temps,
Perçu de façon éminemment arbitraire,
Fugace qu’il est dans l’esprit du bien portant,
Mais frisant l’éternité en cas de souffrance.
La bonne santé est à mettre à profit,
Pour explorer diverses opportunités,
En vue de l’exploitation des facultés,
Dont chacun est potentiellement nanti,
Distendue devant être l’aire du possible
Reine devant être l’adaptabilité
Maîtresse devant être l’impassibilité
Et l’attachement à l’effort transmissible.
Bien qu’étant un atout indéniable,
Dont l’érosion est préjudiciable,
La bonne santé ne constitue qu’un moyen,
A mobiliser au service d’un dessein,
Et à déployer en vue du compter sur soi,
Dans une perspective du respect de soi.
Se trouvent réduit le taux de dépendance,
Rehaussé le taux d’utilité sociale,
Dotée d’un sens l’individuelle existence,
L’esprit libéré de la pesanteur fatale,
Objets de rejet l’envie et l’oisiveté,
Et galvanisé l’apport à l’humanité.
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