Être universitaire
Être universitaire doit naître d’un choix,
Mûrement réfléchi et fortement ancré,
Nourri d’un inoxydable goût du savoir,
Jamais considéré comme une fin en soi,
Hissé au rang de religion et du sacré,
La transmission appelée à prévaloir.
De la transmission découle le partage,
Qui du savoir assure l’enrichissement,
Tant de l’universitaire que de l’apprenant,
Tant de la faculté que de ses exploitants,
À travers de multiples questionnements,
Issus d’esprits frais et libres de cadrage.
Très élevé est le niveau exigible,
Fait d’une solidité scientifique,
Reposant sur une culture générale,
Abreuvée d’humanités très enracinées,
Permettant une démarche holistique,
Facilitatrice d’un abord pluriel,
Rendant l’apprentissage intelligible,
Le couple cœur-cerveau alors sacralisé,
Le tout permettant de tutoyer l’idéal,
Et de faire de l’universitaire un modèle.
En sont d’inconditionnels déterminants,
Le partage né de la générosité,
L’ouverture élargissant la fraternité,
La prise en compte de son unicité,
Le levier fait de la remise en cause,
La pérennité de la posture d’apprenant,
Et l’acceptation de la métamorphose.
En demeurent de redoutables entraves,
Un glorieux passé dont on est esclave,
Le penchant pour une autre priorité,
Le diktat de la superficialité,
Les tenailles de la pesanteur sociale,
L’incessante quête de validation,
Le défaut de contextualisation,
Et l’attachement au cordon ombilical.
En somme, l’universitaire accompli fait :
De la générosité, son exercice,
Du questionnement, son inné réflexe,
De l’ardeur, sa pratique la plus ordinaire,
De l’excellence, son objectif élémentaire,
De la discipline, la sève du succès,
Et de l’entendement, le besoin satisfait.
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